Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bouteille

Bon, vite fait :

    En fait, si je comprends bien, y’en a qui me prennent pour un tendre ou un juste sage seulement. Je me marre. Tapez voir sur une bouteille selon qu’elle est pleine jusqu’à largement entamée, z’allez voir si elle rend le même son ! Histoire de décourager, au hasard,  les zélateurs de Sainte-Beuve, Pivot ou les autres grands connards du PAF, sans oublier leur public _s’il y en a qui se sentent concernés, qu’ils ne m’écrivent pas : dans le meilleur des cas je les atomiserais (mais c’est compter qu’ils m’amèneraient à réfléchir ou, ce qui est invraisemblable, réfléchiraient eux-mêmes). C’est que j’en  ai connu, de ces petits rase-bitume de l’imagination, et même qui ont poussé la plaisanterie (c’est leur seul humour) jusqu’à vouloir me provoquer via ce blog,  me faire rendre raison !  Montre un morceau de coeur, une once de tendresse ou simplement de gentillesse, et certains vont te pousser les portes à coup de bottes, comme s’ils étaient en leur terrain conquis, dans l’espace de leur médiocrité ordinaire. D’abord, je les conchie, cela devrait aller sans dire, mais non, faut y revenir, leur enfoncer comme coin dans une tête de veau l’assurance que je leur fais qu’ils en valent l’image. Mais assez de même seulement les évoquer !    
    La bouteille est pleine, et fallait s’y attendre, non ?  vous l’avez frappée et maintenant vous-vous attendez à ce que j’en rende l’écho comme monnaie, alors que je vous ai déjà réglé votre compte. Parce que je vous aime quand-même (c’est ensuite, pour ceux qui veulent bien suivre). Ça vous troue le cul, comme vous dites (je n’aurais rien contre l’expression, d’ailleurs, et même la saluerais, si vous aviez la force d’un Céline !). J’écris comme je vous danse avec les loups, comme ce type dans le film, qui allume un grand feu et  devient ce qui lui échappe (Zen), mais ce faisant du même coup le comprend. Sur Merlot, avec Jeff Buckley et son “Mystery White Boy”. Je peux pas vous blairer, mais vous comprends. Autrement, je m'armerais pour épouiller ce monde où par ailleurs et par miracle l’on veut croire et vivre (je sais, vous votez, baudruches, continuez de confirmer que la démocratie c’est la médiocrité au Pouvoir.)  
    N’allez pas croire, mes jolis, que ça me soit facile. Dans ce but, je rassemble toujours mes énergies, mes espoirs les plus grands et dont vous n’avez rien à foutre vers une destination encore inconnue : la Terre, l’Amour. Il y a un feu noir qui incendie ma vie, à l’intérieur, qui me fait gueuler, perché sur n’importe quelle colline du Gard ou d’ailleurs, jour ou nuit, sans que je pense jamais à vous. C’est rare, de cette manière ; moins, autrement, sur mes pages _et les quelques textes ici déposés n’attestent pas de la grande Sérénité, ils ne sont le plus souvent que le chuintement par chance parfois maîtrisé échappé des craquements de ma nef (et cette gonzesse dans le train qui était tombé sur “Ça passera, tu sais”, et qui dans un sourire bonasse l’avait trouvé “joli” !).

    Attention, donc : arrêtez de m’emmerder, merci.

Les commentaires sont fermés.