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  • Un seul

    UN SEUL DE TES BATTEMENTS DE COEUR

    AUTANT QUE LE PAPILLON QU'IL FAIT DANSER DANS MES YEUX

    DESEMPILE LES FEUILLES DE LA RUMEUR

  • Notre son

    Les voix inextinguibles aux paroles à dormir debout

    voiles intangibles, opaques simagrées

    où s'emmêlent aussi parfois mes mots

    jusqu'en leur veine j'en donne le son, la mélopée que je te sais 

    que mon coeur qui te veut bat pour toi

  • A soi oubliée

    Au jardin tu hantes un sentier où sandales ôtées tes pieds reprennent vie

    pendant qu'en ta robe, beauté absente, tu blanchis sous les secondes terribles

    où des mots acérés dépècent ton oubli

  • Règne de l'Evidence

    Toutes les rivières se font sources. Règne de l'Evidence, exhumé des devoirs fous où s'agite l'esprit seul

    la maison dans les saules, balançoire des enfants, balancement de tes hanches à l'ombre des grands soleils

    une porte claque qui tout à l'heure nous verra sortir, nous rendre un peu aux règles du temps mesuré, puis rentrer

    amoureux de nos âmes et du berceau de nos corps souples et puissants

  • Ose l'amour !

    A la moindre étincelle du brasier d'amour

    ose l'infiniment possible

    ose ton chant

    par-dessus tes peurs

    c'est dans le ventre chaud de la terre

    que battent les coeurs

    Ô laisse-moi encore te parler

    te dire des choses

    d'autres

    aussi attendre ton chant

    murmures de voilier

  • Premier jour

    La terre est un disque vaste, vert, jaune, bleu, frais. Je suis des yeux l'infinie jonction de mon corps avec elle. Les muscles sont fatigués et reposés tour à tour, et je suis fait du même bloc dont sont faits aussi la matière et l'invisible. Je n'appartiens qu'à moi-même, et je contemple d'un regard distrait ce que je sais déjà : ce monde a été, est et sera tel que je l'invente. Mais je suis fatigué et rien ne me presse, ne m'oblige à le formuler, et d'ailleurs je le trouve très bien au repos. Je suis à mon instant zéro..