UN SEUL DE TES BATTEMENTS DE COEUR
AUTANT QUE LE PAPILLON QU'IL FAIT DANSER DANS MES YEUX
DESEMPILE LES FEUILLES DE LA RUMEUR
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UN SEUL DE TES BATTEMENTS DE COEUR
AUTANT QUE LE PAPILLON QU'IL FAIT DANSER DANS MES YEUX
DESEMPILE LES FEUILLES DE LA RUMEUR
Les voix inextinguibles aux paroles à dormir debout
voiles intangibles, opaques simagrées
où s'emmêlent aussi parfois mes mots
jusqu'en leur veine j'en donne le son, la mélopée que je te sais
que mon coeur qui te veut bat pour toi
Au jardin tu hantes un sentier où sandales ôtées tes pieds reprennent vie
pendant qu'en ta robe, beauté absente, tu blanchis sous les secondes terribles
où des mots acérés dépècent ton oubli
Toutes les rivières se font sources. Règne de l'Evidence, exhumé des devoirs fous où s'agite l'esprit seul
la maison dans les saules, balançoire des enfants, balancement de tes hanches à l'ombre des grands soleils
une porte claque qui tout à l'heure nous verra sortir, nous rendre un peu aux règles du temps mesuré, puis rentrer
amoureux de nos âmes et du berceau de nos corps souples et puissants
A la moindre étincelle du brasier d'amour
ose l'infiniment possible
ose ton chant
par-dessus tes peurs
c'est dans le ventre chaud de la terre
que battent les coeurs
Ô laisse-moi encore te parler
te dire des choses
d'autres
aussi attendre ton chant
murmures de voilier