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  • Tic-Trac

        G. est en colère contre le fait qu'il est fatigué ; son corps a vieilli et sa volonté est plus forte. Je crois bien que ça lui a fiché un coup... Cette colère mêlée d'amertume conforte mon sentiment qu'il cherche à travers les croyances de réincarnations ou ses recherches à conjurer la peur de la mort. Je crois qu'il n'est pas prêt comme il le laisse à penser. Qui saurait lui en vouloir ? Le corps quand il n'est plus notre allié donne des signes que l'Oeuvre agit hors de notre volonté...

        Les choses ont une fin ; moins dans le souvenir où se dérobe ce qui s'écrit sur l'envers de la page qui se tourne. Or, nous voulons vivre, et pour cela nous continuerons d'imaginer avec raison que le livre se fait, se fera.
     

  • Proximités

        L'étreinte de l'angoisse sans raison raisons troubles masquées derrière la pluie du Luxembourg, ou plus tard dans la matinée ressuyée le rayon de soleil dans le jour cru. Tremblements, solitude infâme tout autour du coeur. Paillasson du sas de l'hôtel, dormir en cravate c'était dans la  jeunesse de vingt ans. Rien ne change quand on est soudainement apeuré. On (re)découvre l'affreuse proximité des crépuscules et aubes noires que l'exercice à vivre avait crû savoir laisser derrière soi _mais finalement quand-même entrevoir d'expérience que le jour sera là à nouveau, avec le sentiment clair-obscur qu'alors il s'agira bien sûr de jouer l'absurde vie... et de son meilleur coeur-instrument, s'il-vous-plaît ! Oui, vivre encore. En attendant, boire un autre verre de café, ouvrir sa respiration, faire contre mauvaise fortune bon coeur. Regarder les bouts de ses doigts contre le ciel, calmer les sautes du coeur qui les agitent..