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Couronne

Joie simple des enfants-hommes
tes robes-joies aux souffles de pollen
ouvertes
désir du vivant
puzzlent les fractions obsédantes des minutes qui se cachent
quand-même dans les plis du temps qui nous entoure

Foin, tes cheveux embrindillés
phasme, ton corps à la pierre, faon
couronné par mes soins _joyeusetés aux sourires clairs,
ma lente et dansante tendresse
jusque dans plus tard la fougue puissante des chevaux toujours inquiets
du bondissant et fragile écureuil.
Moi pour toi.

Encore ivre de la danse aux pas sans fin,
du compas de tes jambes qui mesure ma terre, oui !
Mal assurée et piaffante tu martèles mon corps étranger
où tu te heurtes au bonheur familier
tu y (r)entres, sans savoir où pourtant
Toi pour moi.


Et c'est notre terre, notre terre, notre terre !
et nous y sommes heureux, ébouriffés de fatigue
dans les champs verts de ma jeune mémoire
vrombissent les insectes de la nuit
métronomes de nos corps à âmes longtemps pressentis

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