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De l'écriture encore et toujours

Parallèle, elle n’est jamais que parallèle à la vie. Ca paraît être une évidence, mais il n’en est rien. Du moins pour moi. Longtemps je les ai confondues, espérant inconsciemment refondre l’une au creuset de l’autre dans le but de magnifier ma vie ou simplement de tâcher d’y apporter un sens. Jusqu’à ce que des amours que je savais anciennes me soient réapparues et que je leur aie donné cette nourriture des mots, comme si je voulais croire que rien ne finit jamais, cultivant la possibilité d’une éternité. Cela fut un lourd échec !
Vanité de croire réinsuffler à sa route le sens qu’on croit lui avoir tiré par les mots. L’expression et son vocabulaire est une chose ; la vie, elle, s’en rit bien.

Reste à écrire (si vraiment on ne peut s’en passer !) dans l’intention du plaisir et le plus imaginativement possible (ainsi que Hemingway voulut le comprendre). Autrement, il s’agira sans fin de panser, jointoyer, écoper la vie rêvée d’une existence qui ne dort jamais.

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