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Prière

Ô mon dieu,

faîtes que je me bouge enfin le cul, pour aujourd’hui et pour demain et les jours qui suivront, sans plus jamais avoir la conscience des confins qui vous font repousser les murs de l’Adultie qui ne les souffre pas. Faîtes que je rejoigne enfin le Merdier que ma fausse bonne étoile m’a fait éviter jusqu’alors, et que je trouve bon et normal le tracas des heures responsables. Pardon, mon dieu, de n‘avoir pas aussi rempli ma part d’éternité, de n’avoir pas eu l’humain orgueil de me répéter dans la descendance ; aussi, de n’avoir pas gardé l’oreille ouverte aux milliers de clichés habituels que mes dits-semblables m’assènent à chaque coin de conversation -et ceux-là, de ne les avoir pas crus assez pour m’inspirer de leurs certitudes et comme eux avoir su les gueuler comme il se doit par-dessus l’autre. Faîtes surtout que je parle de l’amour et de la mort aussi facilement que de politique ou de pots catalytiques, avec sérieux et non plus depuis la gravité qui les emmerde et qui, même au travers de l’ humour -voire de la badinerie- les emmerde encore . Que je ne sois plus que sérieux.

Amène,
A suivre,

Frantz

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