Larges bruissements des colonies d’oiseaux. Sensibilités à foison, tant que j’en vomirais.
Me suis toujours demandé pourquoi les petits matins me désignaient dans ma différence profonde d’avec le monde. Peut-être parce qu’ils sont les traces de l’autre monde et de fait m’excluent, ou bien révèlent-ils ce monde d’ici dont ils font partie et que je n’éprouve que dans les souffrances de leurs découvertes renouvelées ?
Est-ce le fait de cette Fée d’après la naissance, dont on dit qu’elle pose un doigt sur les lèvres des nouveaux-nés pour dans cette vie leur taire ce qu’ils savent de toujours, et qui ne m’aurait qu’effleuré ?