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Fred Astaire

Pour aujourd'hui, je voudrais du Fred Astaire. Savez, celui de Salvador ?

"ta robe à fleurs
sous la pluie de novembre
..."

Ce doit être, curieusement, la caresse du soleil sur ma joue qui me renvoie à cette chanson.

Ca a été l'époque de mes retrouvailles avec la Miss, que j'avais dirigée vers le sud pour qu'elle se remette de ses frasques "adultères" et que j'ai retrouvé à Nîmes, dans un appartement dont le balcon donnait sur un jardin et des terrasses... Fraîcheur attirante du jardin, sècheresse des terrasses, des toits de tuiles rondes et rose pâle. Sur et dans tout cela le silence et quelques cris d'oiseaux.
Un vrai petit couple, comme avant, insouciant et riche de poésie...
Depuis, j'avais un peu moins mal : une aventure rouennaise. Depuis, et je le savais et c'est pour ça, elle avait rencontré quelqu'un d'autre déjà.
Je suis venu à Nîmes la voir. Il y avait tout le poids de ses "fugues", ajouté à celui de nos nouvelles rencontres. C'était fini.
C'était à jamais fini. De ces couples qui s'aiment plus que tout et qui ne vivront plus ensemble cependant. Une cassure, quelque part. Quelque chose comme un arrêt, un arrêté divin : "cela doit cesser"... et en effet, cela cesse.
(cf. pour se faire une idée, la nouvelle intitulée "Pendant des années"de Anna Gavalda, in "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", coll. J'ai Lu)

Le soleil, le silence, nous deux, cette chanson, notre damnation.

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